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Cariatides,atlantes, sculptures en façade à Paris
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2 juin 2012

Cariatides orientales, 53 rue des Mathurins

 

Cariatides orientales, 53 rue des Mathurins VIII eme arrondissement

 

 

 

Architecte Paul Farge, 1927

Cette rue remplaça, en 1778, entre les rues de la Chaussée d’Antin et de l’Arcade, un ruelle indiquée en 1652 sous le nom des Mathurins ; elle longeait une ferme, dite le Marais, appartenant depuis 1246 aux Mathurins. Elle fut prolongée en 1792 sous le nom de rue Neuve des Mathurins jusqu’à la rue de la Madeleine (Pasquier) sur les dépendances du prieuré des Bénédictines de La Ville l’Évêque. L’aménagement des abords de l’Opéra l’ont amputée de sa partie comprise entre les rues de la Chaussée d’Antin et Scribe et le percement de la rue Auber lui enleva d’autres maisons. Elle fut dans le même temps prolongée jusqu’ au boulevard Malesherbes. Son nom actuel date de 1881.[1]

La future George Sand, Aurore Dupin, qui venait d’épouser Camille Dudevant, loua avec son mari un petit pavillon meublé situé dans cette rue et où naquit, en 1823, son fils Maurice. Le compositeur Adam (1803 – 1856) habita cette rue en 1845. On peut citer parmi les habitations disparues par suite de cet aménagement et de ce percement, celle du fermier général de Veyrmeranges, beau frère d’Helvétius.

Au numéro 46 (et 40 rue de l’Arcade) ; emplacement d’un hôtel occupé en 1783 par le Marquis de Louvois, descendant du ministre ; Louis XVI dut l’exiler à la suite de son libertinage, car il avait mangé la dot de ses trois femmes tout en laissant de fortes dettes. L’hôtel fut remplacé en 1903 par le siège de la compagnie des Wagons Lits. Construction en brique et pierre de taille ; écusson et horloge.

Immeuble de 1927, réalisé par l’architecte Paul Farge, qui fit preuve d’une grande originalité dans le décor des sculptures ornementales de la façade, pour être le siège de l’ancienne banque coloniale. Les balcons donnant sur le rue des Mathurins et la rue d’Anjou sont soutenus par de belles sculptures de griffons de dragons ailés et de harpies d’un modèle unique dans le domaine des sculptures en façade. Le premier étage est orné d’un grand visage de Bouddha et est doté de quatre balcons peu communs ornés de ces sculptures qui sont plus proches de la console que de la cariatide sur le plan architectonique.[2]

(Aujuourd'hui siège de l'Institut national des apellations)

[1] Voir : Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris,, Éditions de Minuit, 1963, pp.110,111.

[2] Voir : Jacqueline Nebout, Les cariatides de Paris, Paris, Hervas, 1992

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Cariatides,atlantes, sculptures en façade à Paris
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